Il y a des choses à dire sur le démarrage du quinquennat d’Emmanuel Macron, notamment la décision de baisser l’APL de 5 euros par mois, que je désapprouve totalement.
Autant l’attaquer sur le staut de la « premiere dame », c’est lui faire un mauvais procès dans un secteur où la création d’un statut n’amènerait que de la transparence et des règles dans un domaine où l’opacité règne depuis des décennies.
Il y a des décennies que la « première dame » bénéficie :
– d’un chauffeur,
– d’un service de sécurité,
– de secrétaires et collaborateurs,
– de bureaux et locaux à l’Elysée.
Personne ne sait combien ont couté à l’Etat Danielle Mitterrand, Bernadette Chirac, Cecilia Sarkozy, Carla Bruni, Valérie Trieweiller ou Julie Gayet.
Il est stupide d’attaquer une démarche qui vise à mieux encadrer une situation de fait, parce que, qu’on on le veuille ou non, le conjoint présidentiel n’est pas un Français comme les autres.
Seul bémol, je ne suis pas favorable à un statut de « première dame », mais plutôt favorable à un statut de conjoint présidentiel (ou concubin). Élire un homme président de la république n’est pas une fatalité, le tour d’une femme viendra bien un jour.