Ce SMS attribué à Sibeth Ndiaye pour évoquer la mort de Simone Veil déchaîne depuis trois jours la presse.
Cette situation est la conséquence de trois paramètres.
Il y a certainement chez une partie des détracteurs une dimension raciste. Une noire qui réussit, ça en dérange certains. Il suffit de regarder les commentaire sur la toile pour en prendre toute la dimension.
Mais il y a autre chose.
Depuis le début la stratégie de communication de l’Elysée déplait profondément à la presse. Parole présidentielle rare, très cadrée, peu dep off, jamais de réponse sur un autre sujet que l’objet d’une conférence de presse, etc. Il était évident qu’à la première occasion, la presse « se la paierait » car elle est considérée comme la responsable de ces choix de communication.
Et puis il y a tout simplement le changement générationnel. Sibeth Ndiaye est jeune et parle comme les jeunes. C’est tres maladroit pour la circonstance parce que Simone Veil est une icone mais elle n’était pas encore née en 1974. Cela montre peut-être un manque d’émotion, mais pour beaucoup de jeunes, Simone Veil c’est déjà de l’histoire et ça ne les touche pas plus que cela.
Ce n’est pas la dessus que l’on doit juger de ses qualités mais elle doit en tenir compte pour l’avenir dans une société qui poursuit sa dérive préoccupante où la forme prime de plus en plus sur le fond.