L’Espagnol de 34 ans a annoncé lundi qu’il mettra un terme à sa carrière à la fin de la Vuelta, qu’il a remporté à trois reprises en quatre participations (2008, 2012 et 2014). Il a également gagné deux tours de France en 2007 et 2009 et deux Giros. Soit la bagatelle de 7 grands tours nationaux, ce qui le place dans le cercle des plus grands.
Il restera cette affaire de Clenbuterol qui le privera de deux autres succès, le tour de France 2010 et le tour d’Italie 2011, mais surtout entraînera une suspension de deux ans, après laquelle il n’est jamais revenu tout à fait à son meilleur niveau.
Avec l’Arrêt du « Pistolero », c’est surtout la disparition du peloton d’un coureur à panache comme le cyclisme n’en a que trop peu ! C’est pour Paris-Nice, notre épreuve, une perte immense. Il a toujours aimé Paris-Nice, épreuve qu’il a remporté deux fois en 2007 et 2010. Je me souviens en 2007 avoir vu cet homme réaliser quelque chose d’improbable juste sous la Chapelle, au plus dur de la grande Corniche et du col d’Eze. Il montait sur le grand plateau et sortait de roues David Rebellin, le leader qui perdait Paris-Nice dans la dernière étape.
Ce jour là, j’ai su que ce serait un des plus grands. Et ce ne sont pas les éditions 2016 et 2017 du Paris-Nice qui faciliteront son oubli, bien au contraire. Il a construit les ultimes étapes de sa légende dans les dernières étapes, en « mettant le feu » au peloton et en échouant les deux fois d’un rien. Battu de 4 secondes en 2016 par Geraint Thomas et battu de 2 secondes en 2017 par Sergio Henao avec le même scénario. A pleurer !
La Vuelta a décidé de rendre hommage à Alberto Contador en lui attribuant le dossard n°1. L’Espagnol, triple vainqueur de l’épreuve, a choisi son tour national pour clore cette carrière exceptionnelle.