Autant un billet sur Usain Bolt et sa formidable carrière pouvait se justifier après sa finale du 100 mètres, autant franchement je n’envisageais pas de rédiger un second post sur les championnats du monde d’athlétisme. C’est la page d’un responsable politique, pas d’un commentateur sportif, sauf que l’imprévisible s’est produit.
En 250 mètres d’une course très rapide, un homme a écrit son histoire et cet homme est un Français. Pierre Amboise Bosse est devenu champion du monde du 800 mètres, le premier champion du monde français sur 800 mètres. Il a amené à la France la 11ème médaille d’or de son histoire aux championnats du monde d’athlétisme.
Un incroyable coup de poker. il s’est mis à fond à 250 mètres de la ligne et a résisté au retour des finisseurs, lui qui ne s’était qualifié en demi-finale qu’au temps. Devant nos écrans de télévision, nous avons été nombreux à courir cette dernière ligne droite qui n’en finissait pas !
Il y avait autour de cette finale, comme autour du concours du saut à la perche beaucoup de fraternité entre les athlètes. Cela a commencé par le respect de Gatlin vis-à-vis de Bolt, le vainqueur du jour se prosternant quasiment devant le Jamaïcain et depuis cela n’a cessé.
Ces championnats offrent au monde une belle image du sport et de l’athlétisme en particulier.