Elle vient d’être confirmée par Christian Estrosi.
Je n’ai jamais caché mon hostilité à la délégation de service public qui avait été confiée à GL Events. Il ne fallait pas en attendre de miracle et le miracle n’a pas eu lieu même si les finances ont été assainies.
C’est tout à fait logique dans la mesure où GL Events gère un portefeuille de Palais des Congrès dans plusieurs ville de France. Cette société tentaculaire mutualise certains coûts mais ensuite, elle gère en fonction de ses intérêts et des intérêts de l’ensemble de son portefeuille et non de ceux d’Acropolis. Par exemple si le carnet de commande d’Acropolis est satisfaisant, on enverra un nouveau congrès vers Toulouse pour rééquilibrer.
Pour remplacer le délégataire il avait été envisagé une société d’économie mixte, la SEMOP mais le seul groupe à avoir répondu était… GL Events !
Avec une régie ce problème n’existera plus. Mais il peut y en avoir d’autres car ce secteur est devenu hautement concurrentiel. Il est plus compliqué de passer en régie un Palais des Congrès que des lignes de bus ou des cantines scolaires. Cette régie devra donc être confiée à une pointure connaissant bien le terrain et ayant un gros carnet d’adresses.
En tout état de cause, la régie est le modèle de gestion qui recueille notre assentiment. Il faut souhaiter que ce choix stratégique réponde à l’attente car le résultat économique du Palais Acropolis, bien au delà de ses propres emplois, influence sur l’activité économique de l’ensemble de la ville.