A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, l’Onusida a publié un nouveau rapport indiquant que les hommes sont moins susceptibles d’effectuer un dépistage du VIH ou d’accéder à la thérapie antirétrovirale, et plus susceptibles de décéder de maladies associées au Sida que les femmes.
Le rapport met en lumière le fait qu’à travers le monde, moins de la moitié des hommes séropositifs au VIH sont sous traitement, en comparaison avec 60 % des femmes. Les études montrent que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de débuter le traitement tardivement, de l’interrompre et d’être perdus au cours du suivi du traitement.
Le rapport traite essentiellement de la situation en Afrique qui demeure la plus catastrophique. Mais tout cela ne doit pas faire oublier que notre région, et plus encore notre département, est l’endroit de France où ce fléau est le plus répandu en dehors de la région parisienne.
C’est une deuxième place dont on se passerait bien et sur laquelle Christian Estrosi est avare de communication. Depuis le début de l’épidémie, la Côte d’Azur a toujours été particulièrement exposée du fait du tourisme et de sa dimension internationale.
Bien sûr, les traitements ont fait de grands progrès et on ne meurt quasiment plus du Sida dans les pays occidentaux, mais, ce n’est pas pour autant qu’il faille négliger tout le travail de prévention qu’il est nécessaire de poursuivre. Aujourd’hui, les mentalités ont évolué considérablement par rapport aux premières années, mais, j’ai une pensée pour tous ces bénévoles qui, au cœur des associations, se sont battus et ont contribué à sauver des vies.