Voilà une nouvelle qui va finir de mettre la droite dans tous ces états et accentuer les divisions.
Le pape François sait que, quand il s’exprime sur les migrants, il crispe une partie des catholiques, mais pour lui, ce drame touche trop la dignité humaine pour qu’il se taise.
Il n’empêche qu’il fallait oser comparer Marie et Joseph en route vers Bethléem avec tous ceux qui sont aujourd’hui « contraints de quitter leur terre de se séparer de leur proche pour aller vers une autre qui ne les attendait pas, où il n’y a pas de place pour eux ».
« Marie et Joseph se sont vus obligés de partir. Ils ont dû quitter leurs proches, leur maison, leur terre et se mettre en route », comparant aux parents de Jésus « ces familles entières qui, aujourd’hui, (…) ne choisissent pas de s’en aller mais y sont obligées ».
Ces hommes et ces femmes, a-t-il ajouté, ne cherchent souvent qu’à « survivre aux Hérode de l’heure qui, pour imposer leur pouvoir et accroître leurs richesses, n’ont aucun problème à verser du sang innocent ».
Il a dénoncé « le drame de tant de migrants forcés qui mettent en danger même leur vie pour affronter des voyages exténuants qui tant de fois finissent en tragédie ».
J’attends avec impatience les réactions de Laurent Wauquiez et de Renaud Muselier, prompts à installer des crèches dans le hall de leur collectivités territoriales. Ils devraient logiquement tirer les conséquences du discours papal et créer des places d’hébergement pour les migrants dans leurs régions.