La nouvelle politique souhaitée par le maire de Nice pour le stationnement fixe la durée maximale d’autorisation de stationner dans les 13 zones règlementées à 2h15.
C’est la durée la plus courte en France. A titre d’exemple c’est 3 heures à Bordeaux et 6 heures à Paris.
La décision prise par le maire de Nice a des incidences à trois niveaux :
– Un problème pour l’organisation du travail dans certains commerces.
C’est notamment le cas de commerces employant du personnel dans le secteur des limonadiers restaurateurs. Le service est perturbé quand des salariés (tous ne peuvent venir en transports publics) doivent s’absenter pour changer leur véhicule de place (car c’est de cela dont il s’agit). C’est aussi le cas de nombreuses professions libérales, au niveau des secrétariats et de l’accueil.
– Un problème dans la relation commerces-clients.
Il y a notamment beaucoup de difficultés dans le secteur du port et de la rue Bonaparte. Les ASVP passent parfois jusqu’à 4 fois entre 18h et 22 h. Cela met une pression sur la clientèle. Des clients écourtent leur repas d’où un manque à gagner constaté. Chez un coiffeur pour femmes, les prestations très longues
comme les mèches, pour peu qu’il y ait eu un peu d’attente, ne peuvent être assurées en 2h15. Il y a déjà eu plusieurs FPS pour des clientes.
– Un problème pour les loisirs en centre ville.
Le traditionnel ciné de certaines familles se trouve amputé d’un passage au pâtissier ou au glacier, ou au Mac Do à la sortie, car en fonction de la durée du film, les 2h15 sont vite là. Il en est de même pour la formule « shopping-salade ».
Le président de la fédération des commerçants niçois, Philippe Desjardins a tiré la sonnette d’alarme. La CGPME également !