Rappelez-vous ! Lorsqu’Emmanuel Macron avait annoncé, avec l’aval de François Hollande, la privatisation des aéroports de Nice et Toulouse, notre maire avait entamé à la surprise générale une croisade anti-privatisation.
Pourtant, en général, la droite est pour les privatisations, là c’était l’inverse.
Il avait accusé L’État d’avoir vidé ses caisses et de ne pas avoir trouvé d’autres moyens de les renflouer.
Christian Estrosi avait même poussé le zèle jusqu’à organiser un référendum d’initiative locale. Si 83 % des niçois s’ étaient abstenus, 93 % des votants s’étaient prononcés contre la privatisation de l’aéroport.
Aujourd’hui le maire de Nice président de la Métropole se renie et décide de vendre les 4/5èmes des parts que détient la métropole. Tout simplement parce que les caisses sont vides et qu’il n’a pas trouvé d’autres moyens de les renflouer.
Curieux retournement de situation.
La réalité est pourtant simple. La métropole est au bord de la tutelle et la vente de ses actions aéroportuaires est devenue vitale. Cela permettrait une rentrée de cash évaluée à 100 millions d’euros indispensables pour diminuer l’emprunt
La métropole conservera 1 % du capital tout comme la Région PACA qui va également vendre les 4/5èmes de ses actions.
Même si l’un et l’autre continueront à siéger au Conseil d’orientation, on peut légitimement s’interroger sur le poids politique dont ils disposeront encore.
NB: avec Michel Vauzelle, nous n’avions pas voulu vendre les parts de la Région respectant ainsi la volonté des Niçois et soucieux de peser le plus possible sur les décisions stratégiques.