A l’approche de l’été, le maire de Nice vient de décider de prendre un nouvel arrêté anti-mendicité concernant notamment les carrefours et les points de distribution d’argent en centre ville. Ce n’est pas le premier.
Je dénonce comme lui la mendicité agressive ou l’exploitation des enfants et ces pratiques doivent être combattues. Mais cela ne doit pas remettre en cause le droit d’exister dans l’espace public sans être considéré comme une menace ou un trouble et le droit de survivre en état de nécessité.
Je rappelle au maire de Nice que ce ne sont pas les pauvres qu’il faut combattre mais bien la pauvreté en s’attaquant à ses causes.
Sauf à le condamner moralement, l’opposition ne peut empêcher le maire de prendre ce type d’arrêté, à condition qu’il soit légal, chose que les associations spécialisées qui ont toute ma confiance ne manqueront pas d’étudier.
Tout le monde connaît l’inefficacité de tels arrêtés qui n’ont pour seul effet que de déplacer la misère en fonction des saisons dans les quartiers voisins du centre ville. Et encore pas toujours. Le maire de Nice le sait bien mais il est dans une démarche purement politicienne qui consiste à envoyer un signal envers un électorat courtisé par d’autres candidats potentiels à la mairie de Nice.