C’était à l’occasion de la délibération 21.42, Convention forfaits post stationnement modalités de répartition des coûts entre la Métropole et la Ville de Nice.
Mon intervention au Conseil métropolitain du 28 juin 2018 :
« Nous allons nous abstenir sur cette délibération pour des raisons de formes et pour de fond.
Tout d’abord abordons les raisons de forme. Dans votre montage, s’agissant de la répartition des coûts entre le budget la ville de Nice et celui de la métropole, quelle complexité !
Nous comprenons que quand on lit à la page 7 de la convention, que d’une part l’achat, la maintenance des horodateurs, la gestion sont à la charge de la ville. D’autre part, nous comprenons que le forfait Post Stationnement qui est réglé par l’usager directement à l’horodateur appartenant à la métropole, servira a reverser une participation financière selon la formule ci dessous, on se cramponne, alors attachez vos ceintures :
Participation métropole année N (montant A) = montant total de l’amortissement du parc d’horodateur permettant le paiement direct des FPS année N + montant du coût de maintenance de ces horodateurs année N + montant du coût du fonctionnement de la gestion centralisée année N x par le nombre de FPS payés aux horodateurs année N, divisé par les nombre de transaction aux horodateurs.
Puisque vous arborez cette double casquette de Maire et de Président de la métropole et que par conséquent, vous êtes l’auteur de cette convention ainsi que le futur double signataire, nous sommes persuadés que vous en maitrisez parfaitement les tenants et les aboutissants, mais en ce qui nous concerne nous avons un principe, quand on ne comprend pas ou que les choses ne sont pas claires, on n’approuve pas.
Deux mots sur le fond. Vous êtes en train de mettre en place une politique de stationnement globale là où il aurait fallu au contraire avoir une approche plus fine quartier par quartier. Vos choix ont été vaillamment repoussés par le comité de quartier de la Madeleine que je salue. Cette politique de stationnement globale combinée à un glissement de plus en plus important de l’utilisation de la vidéo surveillance en vidéo verbalisation a pour conséquence d’angoisser encore plus les automobilistes niçois et des environs.
Vous avez pensé changer le comportement des niçois en ville mais ce n’est pas ce qui est entrain de se produire. Puisqu’ils ne peuvent plus s’arrêter deux minutes sans risque de se voir infligé une amende de 35 euros, ils vont faire leurs achats dans des zones non encore touchées par ce système, en grandes surfaces, ou sur internet. Le commerce de passage se meurt.
Pour toutes ses raisons abstention sur ce dossier.«