C’est pourtant à mon sens ce que vient de faire le préfet des Alpes-Maritimes à propos des vélos-taxis et de leur développement sur Nice.
Je rappelle que par courrier du 15 juin 2017, j’avais demandé au maire de Nice de faire respecter, à Nice, la règlementation européenne sur les vélos-taxis et de prendre des mesures nécessaires pour réglementer certaines pratiques opaques. C’est ainsi que les 26 octobre 2017 (délibération 0.3) et 7 juin 2018 (délibération 1.18), nous avions voté à l’unanimité deux délibérations permettant de réguler l’activité des vélos-taxis et l’occupation du domaine public à Nice.
Derrière le discours politiquement correct d’utilisation partagée de l’espace public, se cachent en réalité de vives tensions.
Cette activité a continué à se développer de façon anarchique, des dizaines de clients ont été escroqués, ce qui nuit à l’image de notre ville. Par ailleurs, Certains conducteurs de vélos-taxis sont menacés et subissent intimidations et menaces.
Si, dans un souci d’organiser « localement » la profession, une solution n’est pas trouvée rapidement, chacun sera face à ses responsabilités le jour où de sérieux problèmes se produiront.
Patrick Allemand
Conseiller municipal de Nice
Conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur