J’apporte tout mon soutien à la communauté LGBT victime d’un nombre croissant de violences homophobes dénoncées de plus en plus fréquemment sur les réseaux sociaux.
C’est incroyable ce que les réseaux sociaux peuvent être efficace pour révéler des actes inacceptables et contraindre les pouvoirs publics à réagir. C ‘est ce qui vient de se produire avec la visite de Christophe Castaner accompagné de deux ministres dans les locaux de l’association SOS Homophobie.
Le message est clair. Il semble que le gouvernement se mobilise et apporte son soutien à la lutte contre les violences homophobes. Les associations LGBT – Lesbiennes-gays-bisexuels-transgenres – n’en peuvent plus de voir des visages tuméfiés postés sur Internet.
« Cela montre que l’homophobie est ancrée dans nos sociétés, déplore Joël Deumier, président de SOS Homophobie. Elle persiste malgré l’évolution des droits, malgré l’évolution des mentalités ». La remarque de la garde de Sceaux vient illustrer ce propos et prend tout son sens. Elle n’hésite pas à dire qu’ il y a une forme de paradoxe puisqu’il y a un nombre de plus en plus élevé de plaintes, mais des condamnations qui sont fondées sur des circonstances aggravantes liées à des faits d’orientation sexuelle de genre sont très peu nombreuses. le dépôt de plainte en ligne est également envisagé.
Un certain nombre de mesures ont été annoncées, notamment le doublement des effectifs de la cellule “haine discrimination” de la plateforme Pharos qui veille sur les réseaux sociaux. La mise en place d’un « référent LGBT » dans les commissariats et groupements de gendarmerie a également été évoquée.
D’autres mesures émanant d’autres ministères devraient être annoncées prochainement.
Le ministre de l’éducation nationale a aussi annoncé des mesures pour lutter contre l’homophobie dès l’école, et le secrétaire d’État au Numérique est engagé sur les sujets de lutte contre la haine en ligne.
Tout cela donne l’image d’une action globale et cohérente. C’est maintenant sur le terrain que sera jugée son efficacité.