Vous avez été plusieurs à me demander quelle était ma position par rapport au Grand Débat National. Elle est contenue dans le discours prononcé à mes vœux, samedi dernier.
J’ai dit » participer au grand débat national, ce n’est ni soutenir Macron, ni soutenir les gilets jaunes, c’ est aimer le France ». Je suis sur la même longueur d’onde que notre 1er secrétaire Olivier Faure et que Xavier Garcia.
Ce grand débat National est une première. Quelle que soient les critiques, certaines justifiées, on donne la parole au peuple, il faut qu’il la prenne pour se faire entendre.
Il est temps de montrer que dans une démocratie comme la notre, le dialogue et le débat sont plus efficaces que la violence.
Mais il y a d’autres enjeux. Il faut une participation importante de la gauche. Boycotter serait une erreur impardonnable car cela mettrait en exergue des propositions portées par l’extrême droite ou la droite, dont nous ne voulons pas.
Or ce que nous pensons doit aussi remonter. Lire que dans les 7 propositions de l’émission de Cyrille Hanouna, il y a la TVA à taux zéro pour les produits de 1ere nécessité et le CICE réservé aux TPE et aux PME, cela m’intéresse en tant qu’ homme de gauche.
L’enjeu est ailleurs. Il y a des urgences sociales et la gauche n’est pas prête de revenir. Ce n’ est pas tant les propositions qui remontent qui sont importantes, c’est la manière dont elles vont être restituées, analysées et dont elles vont déboucher sur des propositions. Et ça c’est la responsabilité du gouvernement.
Plus le taux de participation de la population aura été important et plus cela pèsera sur les décisions de l’exécution. Voilà pourquoi il faut participer.
Et ici il ne faut pas hésiter à organiser. Ne laissons pas ceux qui ont envie de participer se retrouver avec comme seule solution les cahiers de doléances de la ville de Nice dans les maisons de territoires. Ne laissons pas la ville mettre la main sur l’ensemble de ce processus. Notre responsabilité citoyenne est d’offrir des alternatives.