Fallait-il organiser ce grand barnum hier place Garibaldi pour réaffirmer l’amitié franco-italienne ?
La question a fait débat dans l’assistance quand on a vu arriver les maires de Vinadio, Roccavione, Tende, Saorge, Menton, Cuneo, Genova, Sanremo, Ventimiglia, Imperia entourant le maire de Nice.
150 à 200 personnes étaient là pour affirmer une évidence les interpénétrations économiques entre nos deux pays, Agostino Pesce rappelant que plus de 1200 entreprises italiennes sont installées chez nous.
Mais l’Italie à Nice, c’est bien plus que cela. Ce sont aussi des échanges culturels constants et des liens affectifs, familiaux issus du contexte historique de l’immigration italienne fuyant le fascisme de Mussolini.
Dans un monde où tout est en accélération constante, la crise diplomatique est déjà derrière nous, l’ambassadeur de France, rappelé par le quai d’Orsay, est déjà retourné à son bureau à Rome.
Mais il fallait marquer le coup à la suite des déclarations de Luigi Di Maio.
Ce rassemblement était avant tout un coup politique et cela n’a trompé personne. Cela n’a pas été une réussite totale car ce que le maire de Nice n’avait pas prévu, c’est que des Gilets Jaunes allaient s’inviter et perturber sévèrement son intervention.