Cette belle phrase rappelle la grandeur du défi qui se dresse devant les pouvoirs publics. Mais cette phrase est aussi un paravent utilisé par de nombreux élus pour masquer la vacuité de leurs choix politiques dans le domaine de la politique de la ville, qui est à la dérive.
Les résultats sont là. Même les associations les plus soutenues par la ville, comme ADAM, tirent la sonnette d’alarme. Des dizaines d’autres licencient, diminuent leurs volumes d’activités.
Il en est de même au niveau du logement et plus particulièrement de l’absence d’entretien des immeubles, notamment du parc social de Côte d’Azur Habitat. Ce qu’il se passe aux Liserons depuis samedi où la tuyauterie de l’eau chaude d’un immeuble a cédé provoquant des inondations de garages et autres, en est le dernier exemple en date. Et qui paiera ? Encore les locataires sur leurs charges ?
Ce sera un des grands enjeux des prochaines élections municipales car la cohésion sociale et le vivre ensemble de la ville en dépendront.