La réunion du Comité territorial des Alpes-Maritimes concernant la LGV a été très intéressante. On commence enfin à distinguer plus précisément la manière dont la concertation va être organisée. Et les Niçois ont intérêt à être très présents dans cette phase.
En effet, nous avons maintenant les quatre scénarii possibles passant par les métropoles. J’ai toujours été pour un tracé plus direct mais c’est celui-là qui a été choisi, dont acte !
Les quatre variantes sont les suivantes:
– le scénario le plus proche des centres villes couterait 17,3 milliards d’euros
– le scénario le plus économique couterait 15,9 milliards d’euros
– le scénario le plus rapide couterait 17,3 milliards d’euros
– le scénario le plus maillé couterait 17,8 milliards d’euros.
Aucune de ces variantes ne sera définitivement achevée avant 2040.
13 réunions publiques vont être organisées dont un premier groupe est imminent. Ainsi, une rencontre sera organisée à Nice dès le 15 septembre à Acropolis. C’est la phase de présentation des scénarii.
Cette concertation un peu particulière est ouverte à tous les publics. Elle s’achèvera en décembre 2014 avec, comme objectif premier, la recherche et le dégagement d’un consensus.
Quarante groupes de travail ont été créés. La réunion du 06 en a fait rajouter deux nouveaux :
– un groupe de travail fret logistique
– un groupe de travail viticulture agriculture
Un comité départemental des élus sera créé dans chaque département. Pour les Alpes-Maritimes, il comprendra 41 communes. La réunion est prévue pour le 28 septembre mais, actuellement, les communes concernées n’ont pas encore été averties.
Il y a également quatre groupes de travail territoriaux dans les Alpes-Maritimes.
– Ouest : 29 participants
– Sophia : 23
– Nice : 14
– Paillons Riviera : 23
Vous remarquerez, encore une fois, que le groupe de travail de Nice est le moins étoffé.
Or il faut être très vigilant. En effet, il est apparu clairement lors de cette réunion, que, contrairement à Marseille et Toulon, où le principe d’un passage en souterrain est acquis, il n’en est pas de même pour Nice. Le seul tracé qui prévoit le passage de Nice en souterrain est le tracé le plus rapide, alors que les quatre autres prévoient les passages sous Marseille et sous Toulon.
Il y a donc urgence à se mobiliser et ce, sur une longue période si l’on veut éviter, pour gagner 1,1 milliards d’euros d’ économies, de voir les TGV partager nos voies actuellement existantes avec le réseau TER et que la Région compte continuer à développer.
C’est en tout cas le point de vue que j’ai fait valoir.