Chaque année depuis 8 ans, le deuxième samedi de septembre est celui de la Fête du Port de Nice. Il faut toujours se souvenir que la première édition fut une co-organisation CCI-Région PACA. Ensuite la ville et le département sont devenus partenaires. Mais cette manifestation festive et conviviale est certainement l’une de celles où la Région demeure bien identifiée.
La Fête du Port est toujours pour moi un moment très agréable, une soirée de contacts et de rencontres. Bien sûr, il y a également les animations, le village des chefs, dont la réputation grandit, d’année en année. Mais la Fête du Port est aussi l’occasion de retrouver beaucoup de connaissances. Hier soir, un ami me demandait combien de mains je pouvais serrer dans une soirée comme celle-ci. Il faut dire que, contrairement à Christian Estrosi qui arrive à 19 h et repart vers 20 h, je prends mon temps et ne boude pas mon plaisir. En général, je suis là de 19 heures à minuit. Alors, j’ai répondu à cet ami que je devais bien donner, ce soir-là, un bon millier de poignées de main.
En tout état de cause, cette fête est une vraie réussite, non seulement par son caractère populaire, mais aussi très diversifié.
Par sa fréquentation également : on annonçait hier plus de 30 000 personnes, un record ! Et tout se passe bien. Les forces de l’ordre sont présentes mais discrètes, aucun incident lourd n’est à déplorer. Il y a bien quelques contrôles d’identité après minuit, quand certains ont un peu trop vidé de bouteilles, mais cela reste à la marge et démontre que la convivialité niçoise n’est pas une utopie.
Enfin, cette fête a une vertu : elle rappelle aux Niçois que leur ville est, depuis ses plus lointaines origines, un port de commerce. Ils ont, peut-être, trop souvent tendance à l’oublier.