Je viens de recevoir la réponse du président de la Régie Ligne d’Azur (RLA) concernant notre souhait d’expérimentation d’un arrêt à la demande, après 22 heures, pour les femmes seules, et ce, afin de limiter les risques d’agressions.
A cette proposition, Philippe Pradal oppose des questions d’assurance qui imposent à l’exploitant de faire descendre les passagers à un arrêt de bus. Il réagit comme si un contrat d’assurance ne se renégociait pas lorsque s’exprime une volonté politique.
Quant à l’argument qu’il utilise pour indiquer que l’arrêt à la demande mettrait en exergue le lieu d’habitation de la personne qui descend et pourrait inciter un individu à la suivre, il ne tient pas.
De plus, les bus étant équipés en vidéo protection, il est évident qu’un individu qui descendrait en même temps qu’une femme seule, lors d’un arrêt à la demande, après 22 heures, serait immédiatement repéré. Sauf si, Monsieur Pradal reconnaît par là, l’inefficacité de la liaison actuelle avec le Centre de Supervision Urbain.