J’ai profité du déplacement à Nice de la ministre du travail, Muriel Penicaud, à la ressourcerie des Moulins pour remettre sur le tapis la question des emplois francs et de leur absence dans les Alpes-Maritimes.
Je ne l’ai pas fait avec la ministre mais avec une de ses collaboratrices, ce qui en général, permet d’avoir des réponses plus précises.
Lors de la communication de la liste initiale des quartiers bénéficiaires, liste promulguée par arrêté ministériel du 30 mars 2018, Nice n’était pas dans la sélection alors qu’y figuraient 59 quartiers de la Région PACA, un dans le Vaucluse (Pertuis), et 58 dans les Bouches du Rhône, dont 35 pour la seule ville de Marseille.
La raison est simple. A priori Nice ne s’est pas battu pour être retenu dans cette expérimentation.
Pourquoi Nice ne figure t’il pas dans le nouvel arrêté, daté du 29 mars 2019, qui précise que désormais 12 territoires et 740 quartiers de la France métropolitaine et ultra-marine sont désormais éligibles au dispositif des emplois francs ?
La c’est un choix ministériel. La ministre a préféré étendre le dispositif à partir des territoires de la 1ere expérimentation. Ainsi il y avait Marseille dans l arrêté de mars 2018, il y a les Bouches du Rhône dans l’arrêté de mars 2019.
En résumé il est clair que nos jeunes de nos quartiers, de l’Ariane, des Moulins, de Bon Voyage, des Liserons, de Pasteur, de Nice Nord, n’ont pas été défendus auprès du gouvernement par le maire de Nice au moment où il le fallait, c’ est à dire en 2018 quand il y a eu les premiers territoires de choisis.
Nice bénéficiera donc de ce dispositif, si l’évaluation est positive, au moment où il sera généralisé, en 2020. Pour l’heure 6000 emplois francs sont financés par l’État. Ce sont souvent des CDI. Voilà le résumé de l’entretien que j’ai pu avoir avec son staff.