Il y a une dizaine d’années il suffisait de prendre sa voiture et l’on partait faire le fête des voisins. Nous n’avions pas assez de la soirée.
En général on partageait un moment de convivialité à la table des uns et des autres. On commençait à 18h30 19h pour finir vers 22h30, étant passé à 8 où 10 endroits.
Cette fête était intéressante car elle permettait de faire de la proximité réelle. L’occasion de prendre quelques demandes et doléances, mais aussi de demander des nouvelles des familles.
Disons le tout net. Tout a changé depuis l’attentat. De nombreuses fêtes des voisins ne sont plus organisées. Certaines le sont de manière confidentielle, moins visibles. Il faut bien connaître, avoir des relais pour y avoir accès.
Je pense pourtant que cette habitude ( Je ne dirais pas tradition) prise depuis une vingtaine d’années doit être maintenue. Elle est un élément important du vivre ensemble et du développement des solidarités de proximité.
Bientôt on va demander aux organisateurs des vigiles, c’est totalement contraire à l’esprit de cette fête. D’un autre côté malgré les 550 policiers municipaux, sécuriser tout le territoire d’une ville de 350 000 habitants sur une soirée est impossible.
Pour continuer à vivre la fête des voisins doit évoluer. Elle doit sortir de la démarche nationale et entrer dans un cadre municipal qui s’adapte à notre ville.
D’abord elle doit avoir lieu en juin. Le mois de mai, c’est les mai et rien d’autres (ça c’est une tradition)
Ensuite il faut l’étaler sur le mois de juin et que cela devienne le mois des voisins (mois de juin) et remettre la fête du port en septembre.
Le mois des voisins permettrait de diviser la ville en quatre secteurs : ouest, centre, est, et collines. La première semaine du mois c’est l’ouest qui serait en fête et ainsi de suite, ce qui permettrait à la police municipale de mieux sécuriser les zones.