Pour la première fois, une femme sera à la tête de l’exécutif européen.
Il s’agit de l’allemande Ursula Von Der Leyen. Elle permettra à la droite européenne de conserver le pouvoir à la tête de la Commission.
Christine Lagarde est nommée à la tête de la Banque Centrale Européenne.
Ainsi l’Allemagne et la France obtiennent des postes clés au sein des institutions européennes.
L’actuel Premier ministre libéral belge Charles Michel hérite lui de la présidence du Conseil européen, tandis que le poste de Haut représentant pour les Affaires étrangères est confié au ministre socialiste espagnol Josep Borrell.
Enfin l’eurodéputé italien David Sassoli, (V. Photo ci-dessus) du Parti démocrate, a été élu à la présidence du Parlement européen pour un mandat de deux ans et demi. Son élection, par 345 voix au deuxième tour du scrutin s’est faite en grande partie grâce aux voix du groupe de Macron.
Son élection permet à l’Italie de se maintenir à l’un de ses trois postes européens importants, mais il ne sera clairement pas un allié pour le gouvernement populiste au pouvoir à Rome.
Il y a clairement une reprise en mains sur les postes stratégiques par le noyau originel de l’Europe. On est en droit de beaucoup attendre de cette équipe et la reprise du Parlement Européen par les sociaux démocrates est bien sûr une nouvelle qui me satisfait.