C’est la question que je me suis posée en fin d’après midi à l’IESTS ou se déroulait la cérémonie de remise de diplômes.
Cet institut est en plein développement et il regroupe désormais un millier d’étudiants et environ 70 salariés. Désormais présidé par une vieille connaissance, Albert Marouani, ancien président de l’université de Nice, il a désormais des ambitions méditerranéennes puisque deux conventions ont été passées avec le Maroc.
Avant les interventions convenues des élus le directeur, Philippe Fofana, a rappelé que sa mission était de former aux métiers du social.
En l’écoutant avec beaucoup d’intérêt il a bien entendu rappelé les résultats exceptionnels obtenus cette année qu’il s ‘agisse des assistantes sociales, des éducateurs, des éducateurs-jeunes enfants. Tous les Majors de promotion ont défilé.
Mais ce dont parlait Fofana allait bien au delà des réussites individuelles, il était entrain de passer à cette promotion un message au moment de leur entrée en vie active, soit au Conseil Départemental, soit dans une association ou un CCAS.
C’est que chacun, dans le monde du social, est plongé dans un défi sans cesse renouvelé et de plus en plus difficile à relever : combattre les inégalités, accompagner les détresses sociales, répondre aux attentes, en matière de logement, de santé, d’accès aux droits, d’insertion.
Ce défi plus grand que leur engagement porte un nom qui colle à notre devise républicaine : la solidarité. C’est en ce sens que les travailleurs sociaux deviennent les garants d’une promesse républicaine, qui est de ne laisser personne sur le bord du chemin. Ils rejoignent parmi les garants de cet idéal les enseignants, ces fameux hussards de la République qui, désormais, n’y arrivent plus seuls.
Beaucoup de monde à cette remise de diplômes.