Ce matin nous étions une trentaine à honorer la mémoire de cet homme entré en Résistance avant mai 1941, où il travaillait, sous la direction de Georges Marrane, à l’organisation de la Zone sud, en liaison avec Michel Pontremoli
Max Barel fut à l’origine de l’Union des cadres industriels de la France combattante (UCIFC). Nommé en octobre 1943 chef de plateforme de contrôle et de réglage, puis en novembre 1943 adjoint à la direction des fabrications, il s’occupa de la fabrication de matériel de sabotage et d’organisation des sabotages industriels.
À Pâques 1944, recherché par la police, Max Barel dut entrer dans la clandestinité. Le 6 juillet, il fut arrêté par la Gestapo en gare de Lyon-Perrache et conduit dans les locaux de la Gestapo, place Bellecour.
Selon l’un de ses compagnons de prison, il fut torturé de toutes les façons possibles […] tenta de se suicider de différentes façons, il fut mis dans une baignoire et arrosé à l’eau bouillante.
Ceci a été fait par l’Obersturmführer Klaus Barbie. Il mourut dans les locaux de la Gestapo après cinq nuits et quatre jours d’interrogatoire.
Ce matin nous avons été nombreux à être émus et à avoir également une pensée pour son père, Virgile, député communiste de la 1ere circonscription. Quelques drapeaux de la CGT flottaient.