D’habitude prompte à réagir à tout et n’importe quoi, le maire de Nice reste silencieux vis à vis de la question des trottinettes électriques. La mairie a seulement indiqué qu’elle ne donnait pas suite à la possibilité d’avoir des trottinettes en libre service.
Il va pourtant devoir le faire car il y a des accidents et que les « trottineurs » eux mêmes sont souvent victimes. Et surtout les ventes privées des trottinettes explosent.
Comment faire co-exister ce nouveau mode de déplacement doux, très intéressant pour les déplacements intra-urbains avec les autres ?
Il faut encadrer la pratique, la vitesse autorisée, le théâtre du déplacement. A priori j ‘interdirais les trottoirs, la cohabitation avec les piétons s’ avérant très difficiles et vraiment accidentogène.
En revanche elle paraît possible avec les vélos sur les pistes cyclables quand il y en a. Ailleurs il n y a que la route où le « trottineur » devient vulnérable. Il faudra peut être rendre le port d’un casque obligatoire.
Reste un vrai problème, la vitesse. On a vu un inconscient rouler en trottinette à 80 km/h sur l’autoroute A8. Il a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Mais ces engins vont trop vite en ville.
Chaque matin j’en vois certains dévaler la grande corniche à plus de 60 km/h. Et s’il y a un choc ?
Il faut limiter la vitesse en ville des trottinettes à 30 km/h. Et doit-on limiter cette contrainte aux seuls trottineurs alors que pas moins de 5 modes de transports occupent désormais le bitume : voitures, motos, scooters, vélos et maintenant trottinettes ? La question mérite d’être posée.
Elle fera très certainement partie du prochain débat municipal. Le débat est ouvert. L’objectif doit être de faire de Nice une ville sans accident.