A chaque fois que je le pourrais je martèlerai que l’écologie est, au delà d’une question de moyens, une question de cohérence et qu’il faut désormais évaluer l’empreinte écologique de chaque décision.
Ainsi peut-on se féliciter que le maire décide de végétaliser les couloirs de bus. Même si dans le même temps, le président de la métropole prend une mesure contradictoire allégeant la facture carburant, où est la cohérence ?
C’est ce qui se passe avec le chèque carburant, annoncé par les médias comme étant un succès : 4759 demandes traitées pour 900 000 euros de dépenses.
Or rappelez vous le contexte. Cette mesure avait été votée dans l’urgence à la suite du déclenchement du mouvement des gilets jaunes. Quelques jours après,sous la pression de la rue, le président de la République annonçait l’abandon de la fiscalité écologique que le chèque carburant de la métropole était censé compenser.
Ainsi, les métropolitains remplissant certaines conditions touchent désormais un chèque carburant déconnecté de la fiscalité écologique. Un véritable effet d’aubaine qui ne cessera certainement pas avant les élections et qui rend les déplacements en diesel moins chers.
Voilà l’écologie made in Estrosie!