Il y avait déjà les automobilistes, grands perdants de ce plan depuis que la Régie Ligne d’Azur a été contrainte de procéder à de nombreux ajustements en remettant des lignes de bus en ville.
Désormais privés de couloir de bus, les bus s’insèrent dans les flux de circulation, perdant toute fiabilité et ponctualité en l’absence de voie dédiée.
Il y a ensuite les véhicules de secours, les pompiers qui, eux aussi, voient leurs délais d’intervention allongés dès que ça ne circule pas avec les conséquences que cela peut avoir.
Voici maintenant venus le tour des livreurs qui sont contraints, dans certaines rues, de stopper leurs véhicules au beau milieu de la chaussée pour procéder aux livraisons. Elles se font en retard, les amendes pleuvent.
A ce rythme le verdissement pré électoral de Christian Estrosi va devenir le prototype de la fausse bonne idée. Il est tout de même incroyable que cette ville soit gérée de la sorte. On prend une décision, on fait un coup médiatique et on ne se préoccupe absolument pas des dommages collatéraux que cela peut produire sur la quotidien des gens, sur l’activité économique des commerces, etc.