L’excellente enquête réalisée par le quotidien régional a mis en lumière des pratiques aussi discrètes qu’ irrationnelles.
500 tonnes de déchets ont été transférées à 1200 kilomètres de Nice au Pas de Calais pour y être incinérés.
C’est le résultat d’une saturation de nos propres installations. Je lis ici et là qu’il faudrait les augmenter. C’est une conception symbolique d’une certaine renonciation.
Les communes sont responsables de la collecte des déchets pas de leur traitement.
C’est en amont qu’il faut agir. Chaque habitant de Nice produisait en 2016, 381 kilogrammes de déchets par an alors que la moyenne nationale est de 261 kilogrammes.
Je ne pense pas que les touristes soient les seuls responsables de cette situation.
Il faut tendre vers le zéro déchets, développer les ressourceries (et ailleurs que dans les quartiers) et le recyclage (par la multiplication des composteurs privés et publics), accentuer le tri sélectif, remettre au goût du jour les bouteilles en verre avec consigne pour diminuer les volumes de plastique, pratiquer la tolérance zéro pour les mégots de cigarettes.
Toutes ces propositions seront au cœur des débats de la prochaine campagne municipale, n’en doutons pas ! Et leur efficacité influera aussi sur le volume des déchets.