Neuf réserves c’est beaucoup et cela démontre l’embarras dans lequel s’est trouvé la commissaire enquêtrice qui a rendu l’avis de l enquête publique.
La balle est maintenant dans les mains du préfet des Alpes-Maritimes qui doit signer la déclaration d’utilité publique et qui n’est pas tenu de suivre cet avis qui n’est que consultatif.
Néanmoins on le voit mal ne pas suivre cet avis favorable d’autant que le projet a reçu depuis quelques semaines un soutien appuyé de la part du gouvernement.
Je comprend ce matin la déception de ceux qui se sont mobilisés pour aller répondre à cette enquête publique et qui ont à 75% émis un avis défavorable. Mais une enquête publique n’est pas une élection. Il ne suffit pas d’avoir la majorité pour gagner.
Une fois l’avis du préfet rendu, demeure la possibilités de recours au judiciaire. Bref tout n’est peut être pas encore perdu pour ceux, dont je fais partie, qui estiment que cette extension n’est pas raisonnable.