Le Coronavirus ne va pas être sans incidence sur notre économie locale avec la décision, justifiée, des autorités chinoises, d’annuler tous les voyages organisés.
Cela nous rappelle la nécessité de diversifier notre économie.
Nice au Cœur fait le pari de la construction de deux filières : la rénovation énergétique et la silver économie en complément de ce qu’apporte Sophia Antipolis comme diversification car c’est le sénateur Laffite, concepteur de Sophia, qui a le premier compris qu’il fallait sortir de la mono-industrie touristique.
Après il faut aussi faire avec nos atouts, l’économie locale sera toujours à dominante touristique. C’est notre patrimoine paysager, culturel, notre histoire aussi.
Avec la mondialisation nous avons l’opportunité de prospecter des marchés émergents. Il faut le faire. Parce qu’il faut sécuriser notre économie touristique. On ne pourrait pas faire grand chose face à une crise mondiale. Mais par contre on peut sécuriser le tourisme qui peut être vulnérable à des crises plus locales, économiques, diplomatiques, voire sanitaires comme c’est le cas aujourd’hui.
Si dans nos hôtels il n’y pas de chinois pendant quelques mois, il faut qu’il y ait des russes, et s’il n’y pas de russes, des américains et demain des indiens.
Diversifier oui, se flageller non. Trop. de familles niçoises vivent du tourisme.
Le tourisme du 21eme siècle va évoluer, il sera nécessairement plus respectueux des sites, plus écologique et chacun a des propositions la dessus comme Nice au Cœur qui associe étroitement les touristes au plan « zéro déchet ».
Notons au passage que le classement de la période du tourisme d’hiver au patrimoine mondial de l ‘UNESCO est une excellente nouvelle car l’ UNESCO a une politique plus axée sur la protection que sur l’attractivité.