Si je m’attarde sur cet aspect des mesures gouvernementales, c’est parce qu’en tant que niçois.e.s ce volet nous concerne plus quand on connaît le poids du tourisme dans l’économie locale.
Hôtels, restaurants, voyagistes : toute la filière française est à l’arrêt depuis mi-mars et 62000 de ses entreprises ont d’ores et déjà bénéficié de 6,2 milliards d’euros de prêts garantis par l’État.
Après avoir débloqué une aide d’urgence, le gouvernement dit vouloir à présent
« accompagner à la fois la reprise, puis la relance d’un secteur » mis à terre par l’épidémie de Covid-19 et qui représente 7 % du PIB français, ainsi que 2 millions d’emplois.
« Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d’août », a assuré Édouard Philippe, sous réserve toutefois « de possibles restrictions très localisées » en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid19.
Cette annonce a été faite lors de la présentation d’un plan précédent » de « 18 milliards d’euros d’engagements » en soutien au secteur du tourisme qui avec l’épidémie de coronavirus fait probablement face à la pire épreuve de son histoire moderne.
Parmi les mesures dévoilées, figurent un plan d’investissement décidé avec la Caisse des dépôts et par Bpifrance à hauteur de 1,3 milliard d’euros, un accès étendu au fonds de solidarité et au chômage partiel pour les entreprises du secteur, ainsi qu’un doublement du plafond journalier des tickets restaurants, relevé de 19 à 38 €.
J’aimerais bien avoir l’avis de socio-professionnels là dessus comme #MichelTschann ou #BrunoVenturini.