Les niçois.e.s ont répondu présents dans cette circonstance exceptionnelle.
Le premier champ de bataille fut le chantier de la protection des plus vulnérables.
il y a eu les gestes barrière pour endiguer la propagation du virus. Il y a aussi les gestes solidaires pour démultiplier les gestes de solidarité.
Les gestes les plus simples (téléphoner, prendre des nouvelles, proposer de l’aide à ses voisins) sont devenus monnaie courante et nous avons fait preuve d’une attention à l’autre exemplaire.
Il n y a qu’à voir les nombreuses actions de solidarité qui ont été engagées aussi bien à titre individuel que de l’associatif ou du professionnel
Il faut profiter de ce recul de l’individualisme, de cette volonté de faire ensemble pour agir avec responsabilité et aborder l’autre défi.
Car le second champ de bataille sera celui du sauvetage du petit commerce. Certes les commerces ont été aidés par les collectivités locales et territoriales et les chambres consulaires.
Mais la puissance publique pourra tout faire : fonds d’urgence, exonération des redevances d’occupation du domaine public, exonération temporaire des loyers des locaux appartenant à la commune ou à la métropole, stationnement gratuit jusqu’au 30 juin, bons cadeaux de la ville pour tout achat d’au moins 50 euros.
Rien en sera suffisant s’il manque l’essentiel qui consiste à faire revenir les clients dans les magasins et les boutiques malgré les contraintes sanitaires et la peur du Covid19.
Il nous faut également favoriser par tous les moyens la consommation locale, et valoriser l’agriculture locale en développant les filières courtes.
Cette crise sanitaire arrive à un moment où le débat sur le « consommer autrement » prend de plus en plus de place dans le débat public et où les consomma-teurs-trices font le lien entre la santé et la qualité de la consommation
Comme quoi il peut germer au cœur des crises les plus terribles un espoir pour l’avenir.