La mauvaise décision, c’est d’avoir maintenu sous la pression de la droite le 1er tour au 15 mars, au moment où la pandémie se répandait sur tout le territoire, ce qui a provoqué une abstention massive qui a certainement faussé le scrutin.
En tant que liste éliminée au 1er tour, il est évident que la solution de reculer l’élection en janvier et de refaire les deux tours avait notre préférence. Elle offrait à la gauche une seconde chance de s’entendre ce que le choix du 28 juin ne permet pas.
Après si l’on se place au dessus des intérêts partisans et personnels, le choix du 28 juin se comprend car il n’est pas démocratiquement sain que les conseils municipaux et les intercommunalités demeurent pendant des mois sans une gouvernance totalement légitimée par l’élection.
Les consignes de vote, s’il y en a, viendront plus tard