C’est l’aboutissement d’un long parcours qui a été loin d’être une partie de plaisir même si la voie s’est vraiment dégagé depuis deux ans.
Pour ceux qui pensent que la politique c’est une affaire de « coups », allez en parler à Ladislas. C’est tout l’inverse et son enracinement le démontre. Il lui aura fallu 14 ans.
C’était un jour dans mon bureau à la Région. Ladislas était devenu conseiller régional en 2004, nous commencions à évoquer les élections municipales de 2008 et je lui ai dit. « Plutôt que de venir sur Nice où les places sont chères, va à La Trinité, c’est une commune à conquérir. En trois coups tu y arriveras » . 14 ans de travail et il y est parvenu. Cela tombait bien car La Trinité il y pensait depuis un bon moment au niveau professionnel.
Il a fallu que j’en passe du temps avec les militants socialistes (pas les actuels) qui étaient hostiles. J’en ai convaincu certains qui me faisaient confiance, n’est ce pas Jules et Michel. Je sais qu’ils sont heureux aujourd’hui.
Considéré comme trop centriste pour d’autres, il a fallu trancher et j’ai tranché. C’était ma responsabilité de 1er fédéral. Bilan 8 exclusions.
Il y a eu la déconvenue de 2014 mais elle ne fut finalement qu’ un contre-temps parce qu’il avait toutes les qualités pour réussir et notamment une à laquelle j’attache beaucoup d’importance, de la continuité et de la ténacité.
Aujourd’hui je suis ému comme je l’ai rarement été durant ma vie politique tout simplement parce ma relation avec Ladislas n’est pas politique, elle est personnelle.
Je suis fier de l’avoir vu réussir, de l’avoir vu réussir à rassembler très largement, au-delà même de sa famille politique sans qu’il ne lui soit fait de procès.
Cette commune il l’aimé. Dans l’opposition, il y a consacré beaucoup de temps. Élu maire, je n’ai pas de doute, il y consacrera sa vie.
Les trinitaires le méritent bien. Une nouvelle page s’ouvre pour cette belle commune.