Il y a quelques jours, interrogé par Antoine Louchez, journaliste à Nice-Matin, j’avais évoqué la question de terrasses temporaires.
Christian Estrosi vient de prendre la décision, pour soutenir les établissements plombés par deux mois d’inactivité totale, d’étendre les terrasses partout où c’est possible et cela gratuitement.
C’est une mesure simple, lisible et efficace qu’il faut appliquer non seulement dans l’hyper centre mais également dans les quartiers. La réalité de l’application dans les quartiers sera une tâche que je compte confier à Nice Au Cœur.
Il s’agit de faciliter l’application de la distanciation sociale qui reste l’élément majeur de protection contre la diffusion du virus Covid19. Ces terrasses temporaires permettent de regagner un potentiel de couverts perdus dans les salles à l’intérieur pour appliquer la distance de un mètre. En contrepartie, il faudra être très strict en terme de contrôle.
Il en va de la crédibilité de toute la profession au moment où s’opère le début de la saison touristique.
L’enjeu n’est pas comme le disent les écologistes de profiter de ces extensions de terrasses pour faire reculer l’usage de la voiture en centre ville en supprimant des places de stationnement ou en rendant plus difficile la circulation.
L’enjeu c’est d’essayer de sauver un maximum des milliers d’emplois menacés dans la restauration, chez les limonadiers et les glaciers.