C’est le triste constat que j’ai pu faire hier en étant accueilli par les organisateurs du rassemblement pour soutenir les salariés des sous traitants de l’aéroport Nice Côte d’Azur.
Il s’agit d’un dossier que je suis depuis le 18 mai.
Il y a des dizaines et des dizaines d’entreprises ou de sociétés de services sur l’aéroport à vivre du tourisme (sous-traitants aéroportuaires, magasins, loueurs de voitures, sociétés de sécurité, sociétés de nettoyage, sociétés de catering, pompiers, policiers, médecins).
En effet l’État a rallongé le chômage partiel jusqu’en septembre 2020 pour les secteurs d’activité touristique (Hôtels, restaurants, compagnies aériennes) mais visiblement il ne mentionne pas les sociétés aéroportuaires qui en dépendent.
Il se prépare sur la plate-forme de l’aéroport Nice Côte d’Azur des centaines de licenciements. Seul le recours à un allongement du chômage partiel pourrait endiguer ce qui deviendra inévitable si l’activité ne reprend pas. C’est ce que nous réclamons.
On peut être contre l’extension du terminal 2 de l’aéroport, c’est mon cas. et j’ai fait campagne contre pendant l’enquête publique mais vouloir sauver tout de même son aéroport. Être contre l’extension mais pas pour la destruction d’un outil d’aménagement du territoire.
Derrière cette situation il y a des milliers de familles dans lesquelles un drame social va se jouer. Constater l’absence de Fabrice Decoupigny et de Juliette Chesnel-le Roux et leur manque d’implication dans un des dossiers sociaux les plus chauds du département est consternant.
Une raison de plus pour aller déposer un petit bulletin blanc le 28 juin. A partager