C’est la date retenue pour commémorer le génocide de 1915.
Cette année, comme pour toutes les autres manifestations, il n’a pas été possible de se réunir pour partager ce moment. La faute au Coronavirus.
Alors, confiné comme nombre d’entre vous, je repense à ces commémorations passées, particulièrement à celle de 2001, année où la France fut la première nation à reconnaître officiellement le génocide arménien.
Et j ai une pensée pour une personnalité particulière à laquelle j’avais remis l’olivier de la Région. Elle s’appelait Shamiran Sevag, c’était la fille du poète Rupen Sevag, exécuté en 1915 par les turcs.
Elle étonnait tout le monde par sa longévité et par sa vaillance. Un jour, au centre culturel arménien Barsamian alors que nous évoquions son âge, elle m’avait dit : »c’est que j’ai deux vies à vivre, la mienne et celle que les turcs ont volée à mon père ».
Shamiran était encore de ce monde en 2015, année du centenaire du génocide. Depuis, elle est partie rejoindre son père à l’âge de 102 ans.