Nous étions entre 1500 et 2000, place Masséna, hier soir pour soutenir les soignants.
Au delà des 300 euros, revendication légitime des soignants, c’est la défense de tout le système hospitalier qui est en jeu.
Si l’on veut continuer à avoir accès à des soins de bonne qualité il faut cette fois mettre sur la table un certain nombre de questions comme :
– la réouverture de lits, notamment de réanimation,
– la revalorisation des salaires mais également la création de postes de soignants, afin de renforcer l’attractivité de nos emplois de soignants, fortement concurrencé par l’hôpital monégasque.
– la mise en place d’une démocratie sanitaire pour mieux ajuster la réponse aux besoins,
– la nécessité d’un aménagement sanitaire du territoire associant aux décisions les élus locaux.
L’accès à des soins spécialisés non urgents très difficile actuellement.
La crise du covid 19 a mis en lumière toutes ces carences qui ne sont que le fruit d’un lent mais inexorable désengagement de l’État vis à vis des hôpitaux. C’est à cette spirale qu’il faut mettre un terme et cette pandémie nous montre que le moment est venu.