Bravo à Michèle Rubirola qui a su, avec courage et ténacité, s’affranchir des consignes d’EELV et a privilégié la voie du rassemblement des gauches à celle de l’autonomie.
C’est un formidable espoir qui se lève dans toute notre région car ce Printemps Marseillais a montré la voie. Même si des partis comme le PS et ou le PCF ont participé à la coalition, ils n’ont pas pour autant eu un rôle majeur, ils se sont fondus dans un collectif citoyen.
Certes cela s’est fait dans la douleur avec un suspens insoutenable permis par un mode de scrutin qui peut permettre toute les combines et qu’il est urgent de modifier
J’ai connu en 1998 l’histoire des trois tours. C’était le même parfum. Les syndicalistes et les forces de gauche manifestant devant l’hôtel de région. Les deux premiers tours de scrutin le fameux vendredi noir, la peur de se faire voler la victoire par un accord entre la droite et le FN.
Et la délivrance du 3eme tour le lundi matin. C’est ce vendredi noir qui entraîna la réforme du mode de scrutin régional qui est à mon sens le meilleur. La prime à la liste arrivée en tête est de 25%. Cela suffit pour permettre une élection en toute clarté et assurer une majorité à l’exécutif. Et en même temps cela permet d’avoir des oppositions structurées.