C’était la fin du feu d’artifice, des milliers de niçois et de niçoises avaient pris possession de la Promenade des Anglais comme chaque année quand au milieu des clameurs et de la musique le camion fou a surgi.
Qu’on le qualifie d’attentat ou de meurtre de masse, revendiqué ou commandité par Daesh ou pas, ce qui s’est passé ce soir là à Nice demeurera à jamais une des plus grandes tragédies de l’histoire de notre ville.
Par le choix tellement symbolique de la date, elle prive notre ville à jamais de ce moment de communion et de fraternité qu’était notre fête nationale. Désormais, depuis 4 ans, ce sont 86 faisceaux qui s’allument et ce n’est plus le feu d’artifice.
Aujourd’hui je ne peux qu’avoir une pensée pour toutes les victimes, arrachées à la vie en quelque secondes, pour leur famille et pour celles et ceux qui ont survécu mais dont les cœurs et les corps ont été meurtris à vie.