Je connais bien cette situation dans la mesure où j ai conduit entre 2004 et 2015 quatre délégations de la région PACA en Arménie dans le cadre d’une convention de coopération décentralisée.
Ce territoire un peu plus petit que l’Ile-de-France, peuplé d’environ 150.000 habitants, est officiellement situé en Azerbaïdjan mais peuplé en grande majorité par des Arméniens et contrôlé militairement par des forces séparatistes et arméniennes.
Le Haut-Karabagh a lui-même proclamé son indépendance en 1991, mais n’est reconnu par aucun Etat-membre de l’ONU, pas même l’Arménie.
Je souhaite qu’un cessez le feu intervienne le plus rapidement possible car il y a un risque de voir ce conflit déraper. Les grandes puissances régionales peuvent s’en mêler qu’il s’agisse de la Russie qui soutient plutôt l’Arménie, de la Turquie qui, sans surprise soutient l’Azerbaïdjan, et de l’Iran qui peut avoir son mot à dire.