La crise de la Covid19 est en train d’ occasionner des dégâts collatéraux très grave dans les associations de quartier et les associations d’éducation populaire.
Déjà il y a la question des salariés et des bénévoles qui côtoient chaque jour dans les quartiers des gens confrontés à la précarité dont on sait qu’ils sont parmi les plus vulnérables au virus. Il y a des salariés qui sont contaminés.
L’ autre difficulté est encore plus grave. La précarité croissante dans les familles conduit à faire des choix et à privilégier la nourriture et le logement à toute autre dépense.
Les dépenses ayant pour objet l’épanouissement des enfants (sport et culture) ne sont plus considérées comme essentielles. Résultat, il y a une baisse spectaculaire du nombre d’adhésions dans les associations, donc des rentrées de cotisations. Or les cotisations des adhérents sont, avec les subventions, les deux principales sources de revenus des associations.
Les collectivités locales et territoriales vont devoir faire un effort supplémentaire pour sauver ce tissu associatif indispensable et qui a un rôle clef pour le maintien des valeurs républicaine dans ces territoires.