La délibération du Conseil municipal pour déterminer les douze dimanches dérogatoires de l’année 2021 a entraîné des commentaires.
Il s’agit des dimanches suivants : Dimanches 10 et 17 janvier, 23 mai, 13 juin, 11 juillet, 29 août, 5 septembre, 28 novembre, 5, 12, 19 et 26 décembre 2021. Ces dates concernent les secteurs de l’équipement de la maison et de la personne, les centres commerciaux de Lingostière et Saint-Isidore ainsi que les magasins populaires.
Tout le monde est au chevet du petit commerce et a conscience que son sauvetage est indispensable à la cohésion sociale et économique de notre ville.
Néanmoins face à une situation sanitaire en évolution permanente, la demande du groupe Retrouver Nice (FN) de réexaminer les dimanches concernés n’est pas illégitime. Et la réponse de la majorité municipale est consternante et d’une rigidité hors de propos au regard de la situation que nous vivons.
Il suffirait que le maire saisisse le préfet pour modifier la date des dimanches ouverts. Nul doute qu’il rencontrerait une écoute bienveillante.
Ceci dit je ne partage pas l’analyse des deux groupes d’opposition. La décision d’imposer un couvre feu à 18 heures pour une durée indéterminée doit être prise en compte. Le chiffre d’affaire du mois de janvier va se trouver amputé et le risque d’affluence entre 16h et 18h dans les magasins ne peut être écarté.
La proposition que je mets sur la table et en débat est la suivante.
Pour 2021 on supprime les dimanches dérogatoires du 11 juillet et du 28 novembre.
On ouvre en compensation une dérogation pour les 4 dimanches de janvier : 10, 17, 24, 31 janvier. Cela permettrait aux magasins de ne pas subir de diminution d’horaires d’ouverture malgré le couvre feu de 18h et laisserait aux niçoises et niçois la possibilité de faire leur course le dimanche plutôt que de se précipiter avant 18h les soirs de la semaine.