J’ai tenu un blog depuis trois ans avec une certaine régularité.
C’est la régularité qui est difficile à tenir. En même temps, elle est à mon sens indispensable pour fideliser le lecteur. Ce blog était devenu pour moi une véritable base de travail. Il me permettait au fil des mois sur un même sujet de récupérer l’historique de mes prises de position, de voir l’évolution de celles-ci. Le contenu intellectuel était certainement modeste, mais c’était mon contenu.
Les « ados » ont souvent leurs journaux intimes, désormais les responsables politiques ont leur blog, qui retrace leur rapport à la politique, à l’action politique. Il y a près de deux mois, mon blog a été détruit. Par qui? Pour quelles raisons? Mes collaborateurs, des militants « pointus » en NTIC, chacun y est allé de son explication mais rien n’a inversé le cours des choses.
J’ai découvert à cette occasion l’une des joies de la mondialisation, encore plus accentuée dans un domaine comme les NTIC. Je ne m’occupe que du contenu. Absolument pas de la technique, ni de l’intendance ! C’est à cette occasion que j’ai découvert que mon blog était hébergé en Arizona ! Magnifique lorsque l’on a un problème. Inutile de vous dire que les efforts sont restés vains.
J’ai hésité avant de recommencer cette expérience parce que c’est assez contraignant. C’est vous qui m’y avez conduit. Que vous soyiez militants du PS, ou contacts Facebook, ou responsable associatifs, vous avez été des dizaines à me dire :
-mais le blog alors, qu’est cequ’il est arrivé?
-mais vous allez en refaire un?
-c’était sympa d’avoir vos analyses sur l’actualité politique, etc…
En fait , je me suis rendu compte que peu de personnes m’avaient parlé de mon blog quand il existait, mais que beaucoup m’en parlait maintenant qu’il avait disparu. Un peu comme un service rendu quis ‘était arrêté.
J’ai donc fini par replonger. parce que le blog est pour moi un outil pedagogique qui permet à celui qui vient chercher l’information d’avoir sur certains sujets une information plus complête qu’il ne la trouve dans un journal, ou en tout cas un éclairage différent. C’est un bon moyen d’expliquer en détail ce qui ne peut l’être en 45 seconde au journal de France 3, ou dans un papier sur le quotidien régional ou sur un gratuit. Serais je capable d’une aussi grande régularité? Les billets seront ils de la même nature que ceux que vous aviez l’habitude de lire? Y en aura t’il de plus personnels? Vais je associer au blog des proches? Ai je encore envie de supporter cette contrainte? Vais je travailler différemment les sujets? Un tas de questions que je me pose et dont vous trouverez les réponses au fil du temps.
A compter de ce jour, nous avons donc de nouveau rendez vous ensemble.